#MyAfricanBookTour, Egypt – The Seven Necessary Sins for Women and Girls, Mona Eltahawy

Hello everyone, I’m baaaaack! I told you that I would finish that Challenge this year! So here I am again, ready for a new country and a new author! Today, we’re visiting the country of the Pharaohs, the place where one of the 7 Wonders of the Antic World still stands. Yes I’m talking about the Pyramids, and we’re in Egypt today!

Bonjour tout le monde, je suis de retouuuuur! Je vous avais dit que j’allais finir ce Challenge cette année! Me revoilà, prête pour un nouveau pays et une nouvelle autrice! Aujourd’hui, on va visiter le pays des Pharaons, l’endroit où l’une des 7 merveilles du monde antique est toujours visible. Oui, je parle des pyramides, et nous sommes en Égypte aujourd’hui!

Picture of the book cover with "Seven Necessary SIns for Women and Girls" & "Mona Eltahawy" written in yellow over a reddish background, with a purple hand doing a middle finger that stands as the I in "Sins"
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On my original list, I actually planned to read something by Nawal El Saadawi, another renowned Egyptian feminist author. I actually featured her (here and here) on a series I made during the last month of March, where I was showcasing female scientists/academics/researchers. Nawal El Saadawi who died in 2021, was a doctor in Psychiatry. And she was compared a lot to Simone de Beauvoir because she published a very « controversial » book about the Sex Lives of Egyptian women that made her Public Enemy number one. She literally lost her government job and was jailed by the Egyptian authorities. I tend to dislike very heavily this tendency where people from non Western nations are called the [Western personality] of the [non Western nation], for at least two reasons. One, I think it’s extremely reductive for the person that is supposed to be highlighted by this comparison. Two, I think it shows a very Western centric view of the world because in most cases, there are DEFINITELY other people more suited for comparison purposes in their own countries, or in countries with a closer cultural connexion. In the particular case of Dr El Saadawi, comparing her to Simone de Beauvoir is lazy because I personally think she’s closer to a Frantz Fanon in terms of using an analytic eye to extract systemic and societal woes that affect us to the point of causing mental illnesses. While I chose to not review the book of our dear Dr El-Saadawi, I replaced her words by more contemporary ones, but those of a person who is still as revolutionary, as Egyptian and as opinionated. People, let me introduce you to Mona Eltahawy.

Sur ma liste de départ, j’avais prévu de lire une des œuvres de Nawal El Saadawi, une autre autrice féministe égyptienne. J’ai parlé d’elle (ici et ici) dans une série que j’ai publié durant le mois de mars dernier, dans laquelle je mettais en avant des scientifiques/chercheuses/universitaires. Nawal El Saadawi, morte en 2021, était psychiatre. De ce que j’ai pu lire elle était souvent comparée à Simone de Beauvoir, car comme elle, elle a écrit un livre « controversé » à propos de la vie sexuelle des femmes égyptiennes. En général je déteste cette tendance où les personnalités originaires des pays du Tiers Monde sont appelé.e.s les [personnalité occidentale] de [nation non-occidentale], pour au moins deux raisons. Un, je pense que c’est extrêmement réducteur pour la personne qui est supposée être mise en avant par cette comparaison. Deux, je pense que cela démontre une vison du monde très centrée sur l’Occident parce que dans la plupart des cas, il y a CERTAINEMENT d’autres personnes plus adaptées pour des comparaisons dans leurs propres pays ou dans des pays qui sont plus proches culturellement. Dans le cas particulier du Dr El Saadawi, la comparer à Simone de Beauvoir c’est tout simplement paresseux parce que personnellement je pense qu’elle est plus proche d’un Frantz Fanon, qui comme elle a analysé des problématiques systémiques et sociétales qui nous affectent au point de causer des maladies mentales. Bien que j’ai choisi de ne pas écrire d’article sur un des livres de notre chère Dr El Saadawi, j’ai remplacé ses mots par des mots plus contemporains écrits par une autrice qui est tout aussi révolutionnaire, égyptienne et aux opinions tout aussi tranchées. Les gens, laissez moi vous présenter Mona Eltahawy.

I don’t even remember when I encountered Mona, but whew the metaphorical slap it was. It felt like seeing who you want to be as a grown u,p except you’re already a grown up about to start their final year of Masters. I was just amazed by her words, her charisma and her fierceness. And the first time I saw her utter her iconic « Fuck the Patriarchy! » with both middle fingers up… I was hooked, and I knew she would soon become one of my faves. At the time, only her first book was out, « Headscarves and Hymens: Why The Middle East needs a sexual revolution« . This book is banned in many places, because for some people in positions of power, the mere idea that women could even read books talking about the importance of body autonomy and about the evils of patriarchy is dangerous. Like many others, I acquired the book on Kindle during the lockdown in 2020 but it’s covered in digital dust because I have yet to read it. But when I saw the book that I’m about to review, « The Seven necessary sins for women and girls » (there is a French translation of the book), oh I jumped on it with the quickness.

Je ne me rappelle plus vraiment de quand j’ai découvert Mona, mais la claque que je me suis prise. J’ai eu l’impression de voir qui je voulais être quand je serais grande sauf que j’étais déjà une adulte qui s’apprêtait à entamer sa dernière année de Master. J’étais tout simplement émerveillée par ses mots, son charisme et sa bravoure. Et la première fois que je l’ai vu dire son célèbre « Fuck the patriarchy! » en faisant deux doigts d’honneur… J’étais conquise, et je savais qu’elle deviendrait bientôt une des mes préférées. A l’époque, seulement son premier livre était déjà publié, « Foulards et Hymens: Pourquoi le Moyen-Orient a besoin d’une révolution sexuelle ». Ce livre est interdit dans plusieurs pays, parce que pour certaines autorités, la simple idée que des femmes puissent lire des livres qui parlent de l’importance d’avoir l’autorité sur son corps et de révéler les dangers du patriarcat est dangereux. Comme beaucoup d’autres, j’ai acheté le livre sur Kindle pendant la quarantaine de 2020, mais il est recouvert de poussière digitale parce que je l’ai à peine ouvert. Mais quand j’ai vu le livre que je m’apprête à vous présenter, « Les 7 péchés, un manifeste contre le patriarcat » (il y a une version française du livre), j’ai sauté dessus vite vite.

First of all, let’s talk about the title. Quick explanation for those who don’t know: in the Christian and Muslim religion, there are seven capital sins. Pride, Greed, Sloth, Wrath, Lust, Envy and Gluttony for the followers of Jesus. According to Wikipédia, they’re the seven vices (sins) that lead to all the others. And because sinning is a bad thing that will lead you astray from God, this is something you shouldn’t do. Mona said « fuck all that » and gave us seven sins that we SHOULD commit in order to destroy patriarchy. Much like the religious books prescribe, when you’re not a man, you’re gonna be taught to engage in certains behaviors to conform to what’s expected of you. Basically, you’re gonna be expected to perform your role as a second class citizen in a male dominated society. Depending on where you live, the family that raised you, the people that are surrounding you, what you see in popular media and just all the things you experience in life, it might take a long time to shed all this conditioning. This is where this book comes into place, because it will serve as a very simple yet thorough guide on how to behave to reaffirm yourself in society. In the words of Assata Shakur: « Nobody in the world, nobody in history, has ever gotten their freedom by appealing to the moral sense of the people who were oppressing them. » We won’t get rid of patriarchy if we keep playing by its rules. To avoid the seven sins is out, now we have to actively commit them. I’m talking about the sins in Mona’s book, don’t go and behave like a greedy capitalist and say I encouraged you to follow that path. You’ve been warned.

Parlons d’abord du titre. Explication rapide pour celleux qui ne savent pas: dans les religions chrétiennes et musulmanes, il y a sept péchés capitaux. L’orgueil, l’avarice, la paresse, la colère, l’envie, la luxure et la gourmandise pour les personnes qui suivent Jésus. Selon Wikipédia, ce sont les sept vices (péchés) qui mènent à tous les autres. Et parce que pécher est une mauvaise chose qui nous éloigne de la voie de Dieu, ce n’est pas du tout recommandé. Mona a dit « je m’en fous de tout ça » et nous a donné sept péchés que l’on se doit de commettre pour détruire le patriarcat. Comme écrit dans certains livres religieux, quand on n’est pas un homme, on va nous apprendre à adopter certains comportements pour que l’on se conforme à ce qu’on attend de nous. Pour dire ça simplement, on s’attend à ce que tu joues ton rôle de citoyen de seconde zone dans une société dominée par les hommes. Selon l’endroit où on vit, la famille qui nous a élevé, les gens qui nous entourent, ce qu’on voit dans les médias populaires et juste toutes les choses qu’on rencontre dans la vie, cela peut prendre un certain temps pour se libérer de tout ce conditionnement. C’est là que ce livre entre en jeu, parce qu’il va être un guide simple mais détaillé sur comment se comporter pour s’affirmer en tant qu’individu dans la société. Je cite Assata Shakur : « Personne dans le monde, personne dans l’histoire, n’a obtenu sa liberté en appelant au sens moral des personnes qui les oppressaient. » On ne se débarrassera pas du patriarcat si on continue de jouer selon ses règles. Éviter les sept péchés c’est démodé, maintenant il faut les commettre très volontairement. Je parle évidemment des péchés du livre de Mona, n’allez pas vous comportez comme un avare capitaliste et dire que c’est moi qui vous ait encouragé à faire ça. Vous etes prévenu.es.

Let’s dive into the book. If you’re familiar with Mona on social media (Twitter and Instagram) or even her newsletter Feminist Giant, you will find in the introduction very familiar words. One of the things that I appreciate the most about Mona is her consistency in her political messaging. She IS going to be loud about feminism and patriarchy, whenever the need arises. Which is pretty much… everyday. But it’s never annoying to read her words because there’s an art to them. For me it really showcases her writing skills: it’s explained well enough to describe the complexity of the subject, yet it’s still written in a language that’s simple enough to understand for someone who might not be as versed in feminist theory as Mona is. And that’s important. Political education in the capitalist hellhole we’re living in is not easy. When you work yourself to almost exhaustion to meet your needs, you have a small amount of time to rest. Dedicating that time to reading political theory will most likely add to that exhaustion. Yet, political education is fundamental for the anti capitalist struggle. Therefore a book like the one I’m reviewing is perfect because it’s the perfect tool to grasp key feminist concepts in a accessible way. It’s relatively easy to read, because there’s a dedicated chapter for each sin and you can kind of read them one separately from the other, the order doesn’t really matter. It helps digesting one chapter before going to the next one. If you can only dedicate 30 minutes of reading per day, it’s enough to get through one chapter and you will be done with the whole thing in 10-14 days. I’m gonna give you a few quotes per chapter, just to give a taste of what you’re going to encounter.

Plongeons nous dans le livre. Si vous êtes familièr.e avec Mona sur les réseaux sociaux (Twitter et Instagram) ou meme sa newsletter Feminist Giant, vous allez trouver dans l’introduction des mots très familiers. Une des choses que j’apprécie le plus chez Mona c’est que son message politique est constant. Elle va ouvrir sa bouche pour parler du patriarcat dès que c’est nécessaire. Ce qui est le cas… tous les jours. Mais on ne s’ennuie jamais en lisant ses mots. Selon moi, ça démontre vraiment son talent d’écrivaine: c’est expliqué suffisamment bien pour décrire la complexité du sujet, mais en même temps c’est écrit dans un langage suffisamment facile à comprendre pour quelqu’un.e qui ne serait pas aussi éduqué.e que Mona sur la question féministe. Et c’est super important. L’éducation politique dans le cauchemar capitaliste dans lequel on vit, c’est pas évident. Quand on doit travailler quasiment jusqu’à l’épuisement pour subvenir à ses besoins, on n’a pas beaucoup de temps pour se reposer. Alors avoir le temps et l’énergie de lire de la théorie politique… Ce qui est dommage parce que l’éducation politique c’est une partie fondamentale de la lutte anti capitaliste. C’est pour cela qu’un tel livre est parfait parce que c’est l’outil idéal pour intégrer des concept-clés du féminisme de manière accessible. C’est assez facile à lire, parce qu’il y a un chapitre dédié à chaque péché et je pense que c’est totalement possible de les lire séparément les uns des autres, dans l’ordre que vous voulez. Si vous avez le temps d’y dédier seulement 30 minutes de lecture par jour, c’est suffisant pour terminer un chapitre et en 10-14 jours vous aurez terminé l’ouvrage en entier. Je vais vous donner quelques citations par chapitre, juste pour vous donner une idée de ce que vous allez découvrir.

ANGER
« I am angry because I care. I am angry because I want to be and feel free. I care about how the world is invested in breaking my people and me. I want to fuck it all up. Set everything on fire and start all over […] »

ATTENTION
« The most subversive thing a woman can do is talk about her life as if it really matters. It does. »
« You need a robust ego to be a feminist. You need a massive amount of faith in yourself and your right to be seen and heard in order to be a warrior against patriarchy-because it’s war. »

PROFANITY
« MY NAME IS Mona Eltahawy and this is my declaration of faith: Fuck the patriarchy. »
« I refuse to be civil with someone who refuses to acknowledge my humanity fully. »
« The politics of respectability makes examples of women as warnings to other women: caution, this is not the kind of woman you should admire. »

AMBITION
« AMBITION IS A SIN because patriarchy wants women to be less than; having ambition means more than. »
« I do not want to be liked; I want to be free. »
« If women dare think they can be something more than just a mother, if women dare think they deserve time to fulfill what patriarchy constantly tells them their primary role in their life, they will be reminded that they are taking up what is rightfully a man’s position […]. »

POWER
« My feminism works to dismantle patriarchy and its violence-whether it is sanctioned by the state, as torture is, or practiced at home, in the form of intimate partner or domestic violence. »
« Patriarchy is about power, and feminism is about destroying patriarchy. »

VIOLENCE
« If violence is the language that patriarchy understands, isn’t it the time more women speak it, if only for their own safety? »
« We have a right to declare war on patriarchy. As long as patriarchy holds the patent to violence, it knows it can rely on women’s real and legitimate fear of patriarchal violence. It counts on its use of violence to keep women scared shitless. »

LUST
« I OWN MY BODY. I own my body: not the state, not the street, and not the home. I own my body: not the temple, not the church, not the mosque, not any other house of worship. It is my right to have sex with whomever I choose-obviously with their consent. »

WHAT I LIKED
In this book you will learn about feminists from around the world, from the past and from the present. It’s lowkey a history book?! Stella Nyanzi, Elaine Brown, feminists from Mexico, India, Saudi Arabia, Kenya, Nigeria, Serbia…

CE QUE J’AI AIMÉ
Dans ce livre vous allez découvrir des féminsites du monde entier, du passé et du présent. C’est quasiment un livre d’histoire? Stella Nyanzi, Elaine Brown, des féministes du Mexique, d’Inde, d’Arabie Saoudite, du Kenya, du Nigeria, de Serbie, etc.

WHAT I DIDN’T LIKE
I liked everything about this book.

CE QUE JE N’AI PAS AIMÉ
J’ai aimé absolument tout à propos de ce livre.

Sur ce,
Je lève l’encre.
XOXO
Miss K

#MyAfricanBookTour, Nigeria: « You Made A Fool Of Death With Your Beauty »- Akwaeke EMEZI

Cover of the book. on a red background, a black woman with golden braids with her eyes closed, in front of a palm tree and with an hibiscus flower covering her chest. a hummingbird is also represented. "You made a fool of death with your beauty, a novel" written in white, with the name of the author "Akwaeke Emezi, New York Times Bestselling author of "The death of Vivek Oji"" also in white.

Hello my people, how have you been? Considering how inactive I am on this blog, if you’re still here to read it. Thank you very much for your presence. These days, reading is an activity that requires a lot of focus that my brain is unable to muster, so here we are. I have this very bad habit of not being able to do multiple things at the same time, because I’m one of those people that will never get consumed by the capitalist mindset of hustling, aka overworking yourself in the name of making money. I WILL rest, come hell or high water. But I realized very recently that I need to find the balance between doing things that give me joy but require me to put in more effort, and over extending myself in all the directions in the name if the Big C. It’s in that spirit that I’ve gone back to reading quite regularly, and this is why you’re reading this blogpost today.

Bonjour les gens, comment allez-vous? Vu mon absence d’activité sur ce blog, si vous êtes toujours là pour le lire: merci pour votre présence. Ces temps-ci, lire est une activité qui me demande énormément de concentration que mon cerveau n’est pas capable de fournir, donc voilà nous. J’ai la très mauvaise habitude de ne pas être capable de faire plusieurs choses en même temps, parce que je suis l’une de ces personnes qui ne va JAMAIS se laisser entraîner dans la mentalité capitaliste du hustle, c’est-à-dire s’épuiser au nom de « travailler plus pour gagner plus ». Moi, je vais me reposer; qu’il pleuve qu’il vente ou qu’il neige. Mais j’ai réalisé recemment que j’ai besoin de trouver un équilibre entre faire les choses qui me font du bien mais pour lesquelles j’ai besoin de fournir un peu plus d’efforts, et me surmener au nom du grand C. C’est dans cet esprit que j’ai repris à lire récemment de manière assez régulière, et c’est pour ça que vous lisez cet article de blog aujourd’hui.

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I first made a list for this challenge over five years ago, and to be honest I’m disappointed in myself that I’m still not done. So this is my resolution for 2023: finishing my My African Book Tour challenge. There are so many books and authors who have exploded on the African literary scene in those five years, and this challenge, while unfinished, has given me the opportunity to delve into it and discover so many talented people. Akwaeke Emezi is one of those people. An absolute star, they’ve been all around the world and every book they release ends up in Best Book of The Year list, is nominated for awards, just succes all over the place. In 2021, I read their firstbook, Freshwater. It was such a punch in my gut. In those five years, my awareness about LGBTQ+ issues and especially trans issues grew bigger. To be able to read a book that was able to explain Transness as something integral to an Indigenous african cultural baggage (Emezi is Ibo) felt so good! Yes because the powers that be try to make us believe that being part of the LGBTQ community is unAfrican (it’s not like the sodomy laws were implemented by the British colonizers all over the Empire where the sun never sets but we move!). Thankfully, some of us know that it’s false and that justice will prevail for all citizens, regardless of their sexuality!

J’ai fait une liste pour ce challenge il y a 5 ans maintenant, et pour etre honnete je suis assez déçue de ne pas encore l’avoir terminé. Donc ma résolution pour 2023: finir mon #MyAfricanBookTourChallenge. Il y a tellement de livres et d’auteur.e.s qui ont explosé sur la scène littéraire africaine ces cinq dernières années et ce challenge pas fini m’a permis de me plonger dans la scène et de découvrir tellement de talents. Akwaeke Emezi fait partie de ces personnes. Star absolue, iel a été nominé.e pour des prix dans le monde entier et chaque livre qu’iel publie finit dans la liste des Meilleurs Livres de l’année, le succès total. En 2021, j’ai lu son premier livre, Freshwater (Eau Douce en français). Ca m’a coupé le souffle. Durant ces cinq années, ma sensibilité aux problématiques LGBTQ+ en particulier ce qui concerne les personnes trans a augmenté. Avoir la possibilité de lire un livre qui a réussi à décrire la transidentité comme faisant partie intégrante d’un bagage culturel d’une ethnie africaine (Emezi est igbo) ça fait tellement du bien! Surtout que les gens d’en haut ils aiment bien nous faire croire que faire partie de la communauté LGBTQ+ c’est un truc réservé aux blanc.he.s (on en oublierait presque que ce sont les colons britanniques qui ont mis en place des lois homophobes de tous les cotés de l’Empire sur lequel le Soleil ne se couche jamais mais y a pas drap!) Heureusement, certain.e.s parmi nous savent que c’est faux et que la justice un jour sera la meme pour tous les citoyen.ne.s, peu importe leur orientation sexuelle!

So about the book, because this is why you people are here after all. First of all, this is a romance. Which is very unusual for me, it’s really not a genre I gravitate towards . But after reading the rave reviews, I was intrigued and also it’s Akwaeke like… If someone is gonna write a romance that I’m gonna like, it’s them. So because it’s a romance, unlike all the Stephen King’s books that have traumatized my younger self (I will never forgive him for the end of Cujo), there’s a happy ending, and it’s really clear. But the twists and turns? That’s where the book is juicy!!!!! The story is centered around Feyi, a Nigerian -American bisexual woman in her late twenties. She’s an artist, and she’s been a widow for five years. She lives in Brooklyn with her bestfriend Joy, who is a Ghanaian-American lesbian. (I wonder if they have the jollof rice debate, which is pointless anyway because we all know the best one is Senegalese thieboudiène. Anyway). So it’s summer in New York and Joy has been begging Feyi to get back into dating, because she’s young and she cannot continue to be that sad widow any longer, it’s been five years. Basically, Joy wants her to have a Hot Girl Summer…(shout out to Megan Thee Stallion!) Sooner than later, Feyi indulges and goes back to interacting with men. In her quest, she will encounter three wonderful specimen of that category: Milan, Nasir and Alim. Each one of them bringing her something special, and it’s safe to say that fellings are gonna be hurt left and right because there can only be one. As queer as the book is, there’s no hint of polyamory anywhere, sorry people. It’s safe to say that this book is a bomb that exploded in my face. It talks about love in all its possible iterations: family love, friendship love, romantic love, self love, and even love beyond death (all my bell hooks stans please stand up). It’s powerful, it’s often very raw, it’s complicated but that’s because life is all those things. One might think that it ends in a cliffhanger but I don’t think so. I closed the book feeling extremely satisfied but more than anything filled with immense joy. I knew the concept of a feel good movie but I might have discovered my first feel good book. That’s how good this is.

Bon parlons du livre, parce que c’est pour ça que vous etes là après tout. D’abord, c’est un roman d’amour. Ce qui est très inhabituel pour moi, c’est pas vraiment un genre vers lequel je me tourne. Mais après avoir lu les superbes revues, j’ai été intriguée et aussi bon c’est Akwaeke quoi… Si quelqu’un.e va écrire un roman d’amour que je vais apprécier, c’est ellui. Alors d’entrée, parce que c’est un roman d’amour, contrairement aux livres de Stephen King qui m’ont traumatisés (je ne lui pardonnerais JAMAIS pour Cujo), il y a une fin heureuse, et c’est très clair. Mais les péripéties? C’est dans ça que y a le gout! Le livre est trop intense! L’histoire tourne autour de Feyi, une femme bie nigériane-américaine en fin de vingtaine. Veuve depuis cinq ans, elle est artiste. Elle vit à Brooklyn avec sa meilleure amie Joy qui elle est ghanéenne-américaine. (Je me demande si elles ont eu le débat sur qui fait le meilleur riz rouge mais de toute façon les vraies savent que la bonne réponse c’est le Thiéboudiène donc bon). C’est l’été à New York et Joy supplie Feyi de se remettre à rencontrer des gens, parce qu’elle est jeune et qu’elle ne peut pas continuer à etre une veuve triste plus longtemps, ça fait cinq ans! En gros, Joy veut qu’elle fasse son Hot Girl Summer (big up à Megan Thee Stallion) A un moment donné, Feyi se lance et recommence à interagir avec des mecs. Durant sa quete, elle va rencontrer trois magnifiques spécimens de la catégorie: Milan, Nasir et Alim. Chacun d’entre eux va lui apporter quelque chose de spécial, et on peut dire que les goumins vont etre distribués de gauche à droite parce que au final il n’en restera qu’un. Le livre est super queer mais désolé pas de polyamour ici. C’est le cas de le dire, ce livre c’est une bombe qui m’a explosé en plein visage.Ca parle d’amour dans toutes ses formes: familial, amical, romantique, amour de soi et meme de l’amour au-delà de la mort (dédicace spéciale aux lecteur.ice.s de bell hooks, on se sait). C’est puissant, c’est parfois très cru, c’est compliqué mais c’est parce que c’est la vie qui est comme ça. On pourrait penser que la fin nous laisse sur un suspense mais en fait pas du tout. J’ai fermé le livre avec un énorme sentiment de satisfaction mais surtout beaucoup de joie. Je connaissais le concept du feel good movie, je pense que dans mon cas je viens de trouver un feel good book. Pour vous dire à quel point le livre est extraordinaire.

The book is relatively short, with a little bit under 260 pages to go through. But it’s also extremely fast paced and will keep you stuck inside the story until the end. So, I would not advise to do the same mistake I’ve made, aka start reading the book before going to bed. The strength I had to muster to put it down and go to bed… Harder than the strength of a gorilla slapping you. All that to say that the book is a fucking masterpiece. And the way Akwaeke describes the food and the places and the art… It makes such a beautiful picture around an evenly beautiful love story. No wonder there was an auction about who would acquire the rights to turn the book into a movie even before the book came out. If executed properly, it should become a classic romantic movie à la Love Jones very quickly. I don’t doubt that the spirit of the book will be kept intact because from what I read, Akwaeke is an executive producer! We love to see it!! In anticipation of the movie (which has yet to be even in production but my blog my rules!), I will make my own casting because why not? We got Jason Momoa as Khal Drogo because of fan casting, so let me try to bestow my gift into the world also!

Le livre est assez court, avec un peu moins de 260 pages à parcourir. Mais l’histoire avance à un rythme assez rapide et vous allez rester enfoncé.e.s dans l’intrigue jusqu’à la fin. C’est pour cela qu’il ne faut pas faire comme moi, c’est-à-dire commencer à lire le livre avant de dormir. La force que j’ai dû déployer pour fermer l’appli et aller dormir… Même la gifle du gorille n’a pas le niveau là. Tout ça pour vous dire que ce bouquin est un chef d’oeuvre. Et la façon dont Akwaeke décrit la nourriture, l’ile caribéenne et les oeuvres d’art… Ca peint une superbe image autour d’une histoire d’amour tout aussi belle. Pas du tout surprise qu’il y ait eu une enchère sur l’acquisition des droits d’adaptation pour le film, avant même la date de publication officielle. Si c’est fait correctement, le film devrait devenir un classique du cinéma romantique un peu comme Love Jones. Je n’ai aucun doute sur l’intégrité de l’histoire parce que d’après ce que j’ai lu, Akwaeke est à la production exécutive! C’est ça qu’on aime! En attendant le film (qui n’est meme pas encore en production d’après mes infos mais c’est mon blog je fais ce que je veux), je vais faire mon propre casting! On a eu Jason Momoa interprète de Khal Drogo grace au fan casting, donc laissez-moi essayer de partager mon cadeau avec le monde!

For Feyi, I think French actress Karidja Touré is perfect. She’s known in the US and worldwide I guess for her role in Bande de filles but it’s a super cliché movie about black French women from marginalized neighbourhoods so don’t support it. But Karidja is magnificent and she has that very West African face that Feyi has.

Pour Feyi, je pense que l’actrice Karidja Touré est parfaite. Elle est connue aux US et dans le monde je pense pour son role dans Bande de filles mais c’est un film bourré de stéréotypes sur les femmes de la banlieue donc pas super intéressant à regarder selon moi. Mais Karidja est splendide et elle a cette beauté ouest-africaine typique que Feyi possède.

For Joy, I also chose a French actress. While Tokou is definitely less known than the previous one, she became famous thanks to her comedy skits and storytimes on francophone internet. So she doesn’t have a lot of drama experience BUT I’m sure that she has the range. Also Joy is kinda the comic relief therefore Tokou would be perfect.

Pour Joy, j’ai choisi Tokou, une comédienne française. Tokou est bien moins connue que Karidja, mais elle est super populaire sur les réseaux sociaux pour ses sketches et storytimes sur le net francophone. Elle n’a pas énormménet d’expérience cinématographique de ce que je sais MAIS elle est hyper drole et Joy est un peu le ressort comique de l’histoire donc pour moi elle est parfaite.

For Milan, my choice landed on Kofi Siriboe. Have you seen him in Queen Sugar, or in Really Love? That man is fiiiiiiine and if you read the book, you know he fits perfectly as Milan. Nasir would be Kendrick Sampson if it only depended on me. He’s beatiful, we saw him in Insecure as one of Issa’s boo. He is Nasir. As simple as that.

Pour Milan, mon choix s’est porté sur Kofi Siriboe. Est-ce que vous l’avez-vu dans Queen Sugar ou bien dans Really Love? Il est sucréééééééééé et si vous avez le livre, vous savez qu’il convient parfaitement au role de Milan. Nasi, je vois Kendrick Sampson. Il est beau, on l’a vu dans Insecure où il jouait le chéri d’Issa Dee. Nasir c’est lui. Aussi simple que ça.

For Alim, much like Karidja Touré as Feyi, the choice was obvious. Have you looked at the man? Not only he fits the physical description of the character but I feel like he embodies the quiet but vibrant aura of Alim. Also the man needs to be in a romantic movie, please. We deserve. Always. The world has been hell since 2020, give us joy.

Pour Alim, c’était aussi une évidence. Michael Ealy. Qui d’autre? Est-ce que vous avez vu le type?Non seulement il correspond physiquement à la description physique du caractère mais j’ai aussi l’impressions qu’il incarne la vibe calme mais charismatique d’Alim.

Marsai Martin: Lorraine. Gina Torres: Rebecca. Taraji P. Henson: Marisol. Damson Idris: Jonah. Sarita Choudhury:Pooja.

A visual summary of my fancast for the movie adaptation of the book. The name of the actor/actress is under the name of the book character they would play.

What I liked

1)The cover: whether it’s the UK edition or the US edition, the book is stunning. 2) The story: a love story that is very complicated, you get angry reading it and want to scream at the characters. A super chaotic vibe with nuanced characters that are far from shallow. 3) The author on Twitter: we can count on them to answer all the reader’s questions and give us hot tea on the inspiration behind their characters. 4) The movie adaptation: All I have to say is that Michael B Jordan better not fuck up that movie, otherwise I will have him show me his boxing training live. On some real life ish, not like in Creed. We’re squaring up. Jokes aside, to be honest, I can’t wait. I have faith that things are gonna be well done and we will have a good quality movie when it comes out.

What I didn’t like

1)Publishing houses: Akwaeke explained that they pitched a sequel focused on Joy and it has yet to be picked up. Why don’t you people love success? 2)French publishing houses: I’m surprised that with all the success they get, Akwaeke Emezi’s books aren’t immediately translated. To my knowledge, no French company has bought the rights to the book, six months after it came out. Why don’t you people love success?

Ce que j’ai aimé

1)La couverture: Que ce soit l’édition UK ou l’édition US, le livre est beau. 2) L’histoire: Une histoire d’amour bien compliquée, on s’énerve en lisant on a envie de gronder les personnages. Une ambiance complètement chaotique avec des personnages nuancés et qui ont de la profondeur. 3) L’auteur.ice sur Twitter: comptons sur iel pour répondre à toutes les questions des lecteur.ice.s et nous donner des infos croustillantes sur ses inspirations pour les personnages. 4) L’adaptation au cinéma: Tout ce que j’ai à dire c’est que si Michael B Jordan gaspille le film, c’est pas la boxe qu’il fait dans Creed là. On va s’attraper. Blague à part, en vrai j’ai hate. J’ai la foi que les choses vont bien se faire pour que je puisse voir un film de qualité quand ça sort.

Ce que je n’ai pas aimé

1)Les maisons d’édition: Akwaeke qui explique qu’iel a pitché une suite qui est focalisée sur Joy et pour l’instant personne n’a voulu le projet. Pourquoi vous n’aimez pas le succès? 2) Les maisons d’édition françaises: Je suis étonnée qu’avec ce niveau de succès, les livres d’Akwaeke Emezi ne soient pas traduits quasi immédiatement. A ma connaissance, aucune boite française n’a acheté les droits, et le livre est sorti depuis 6 mois. Pourquoi vous n’aimez pas le succès?

Sur ce, je lève l’encre.

XOXO,

Miss K

#15 L’implantation coloniale au Gabon : la résistance d’un peuple – (Partie 1) Nicolas Metegue N’nah

Aujourd’hui, on va sauter dans une machine à remonter le temps. Mettez vos ceintures!!!

Si avez lu cet article publié dans un passé lointain (ici), vous savez que mon chapitre préféré était celui qui parlait de foyers de résistance à la colonisation qu’il y a eu dans l’espace qui est aujourd’hui notre pays. C’est un chapitre très peu abordé de notre histoire, et je ne me souviens pas en avoir entendu parler tout le long de mes années de secondaire. Aujourd’hui j’ai enfin l’occasion de me plonger en détail sur le sujet, et je vais donc partager ça avec vous.

nnahcover
Couverture et 4ème de couverture (source : L’Harmattan.fr)

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J’aime lire

Ca fait longtemps que je lis. J’ai toujours aimé ça, c’est presque devenu un trait de caractère. Quand on dit Miss K, il y a trois choses qui vont souvent revenir dans la description : la nourriture, Beyoncé, et la lecture ( l’ordre d’apparition de ces éléments n’a pas d’importance). Mais comme l’indique le titre de cet article, c’est sur la lecture qu’on va s’attarder.

I’ve been reading for a while now. I’ve always loved reading, it’s almost a character trait for me. When you say Miss K, three things are gonna come often in the description : food, Beyoncé and reading (with no particular order of importance). But as the title of this article suggests, we’re gonna expand on reading.

Beyoncé smiling in her "Party" music video holding pan with one hand and a wooden spatula with the other making stirring moves
I look like I can’t cook… That’s accurate.
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#MyAfricanBookTour, Cameroun : « Soulfood équatoriale » – Léonora MIANO

Léonora Miano, une autrice qui m’a toujours beaucoup fascinée. A la base quand je lance le challenge et que je choisis les autrices que je dois lire, le choix pour le Cameroun est évident. Ce sera elle. A l’époque (octobre 2017), je n’ai pas encore lu un seul de ses livres. Pourtant j’ai regardé des interviews et vraiment… Que dire ! Sa voix est captivante, ses mots sont toujours justes, vraiment brillante. Donc j’ai encore plus envie de lire ce qu’elle écrit. C’est comme ça que « Soulfood équatoriale » atterit sur ma liste.

Léonora Miano is an author I’ve always been fascinated by. When I decided to do this challenge and started picking the female authors I was going to read, my choice for Cameroon was obvious. It was always gonna be her. At that time (october 2017), I haven’t read any of her books yet. But I watched interviews and TV appearances of her and honestly truly… What to say ? Her voice is captivating, her words always chosen with precision, she’s genuinely brilliant. It made me even more excited to read her words. This is the story of how « Soulfood équatoriale » ended up on my final list.

soulfood-equatoriale

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#14 The Fury and cries of women – Angèle RAWIRI

Angèle Rawiri fait partie des noms d’autrice gabonaises que j’ai trouvé quand j’ai fait des recherches, aux débuts du blog en 2016. Son nom est vite apparu, et pour moi c’est dommage que ce ne soit pas une autrice qu’on nous fasse étudier au lycée, surtout quand pour les universitaires elle est positionnée comme une autrice fondamentale. C’est malheureusement quelque chose qui arrive trop souvent, toutes ces choses qui se sont déjà produites dans notre pays et qu’on ne connaît pas. On a l’impression de partir de rien alors que c’est faux. Des gens ont fait des choses avant nous, et il y a tout un travail de recherche, d’archivage, de mise à disposition et de diffusion au public qui doit être fait, et c’est dans ce cadre là que ce blog existe. On ne va pas s’attarder sur ma légendaire consistence dans ce coin d’internet, mais c’est toujours un réel plaisir de découvrir les choses en fait. Surtout que comme on dit, les mots s’envolent et les écrits restent. Les écrits sont bien là, d’où l’importance de les déchiffrer et de les partager.

C’est un livre que j’ai consommé dans sa version traduite en anglais, j’ai eu la chance de la trouver pour pas cher. Je pense que ça a beaucoup joué sur ma perception. J’essayais à chaque fois de penser le livre en français, et donc c’était un peu confus, mais pas au point de perturber ma lecture. J’avais la version électronique, et le livre est constitué de 232 pages selon le site de l’éditeur de la version physique. Il me semble important de préciser que c’est un livre qui est violent. Autant il y a de la violence physique (mort, fausses couches, beaucoup de dépictions très graphiques de scènes sanglantes), mais aussi beaucoup de violence sociale, notamment la violence de la société envers les femmes. Donc de gros Trigger Warning, et maintenant, commençons!

FuryRawiri
Source

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#13 Contes gabonais – André Raponda Walker

Ah les contes! On connaît tous ces récits qui vont souvent utiliser des figures animales pour apprendre une leçon de morale aux plus jeunes. Perrault, Andersen, les frères Grimm, célèbres sont les histoires de ces auteurs : « La petite sirène », « Hansel et Gretel », « Cendrillon », pour ne citer que ceux-là. Colonisation, impérialisme  et mondialisation obligent, nous sommes submergés par ces histoires auxquelles on peut difficilement s’identifier. Les lieux où elles se déroulent, le contexte culturel évoqué… Pas toujours évident. Pourtant, des histoires de ce genre existent chez nous, et c’est sans doute pour les révéler au plus grand nombre que Mgr Raponda Walker a écrit « Contes gabonais », publié initialement en 1967.

contes-gabonais.jpg
Source

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Bonané 2020

Le dernier article non privé publié sur ce blog date de l’année 2018, et en débutant celui que tu es en train de lire (on peut se tutoyer, c’est tranquille), je dois avouer que je suis un peu angoissée. La vérité, quand j’ouvre ce blog en 2016, j’ai plein d’idées géniales pour lui. Je suis pleine de motivation, d’entrain, bref je suis à fond quoi. D’ailleurs, l’article le plus lu de ce blog a été publié cette année-là, c’est celui sur « La Mouche et la Glu ». J’ai été largement inconsistente ici, parce que dès que la vie devient un peu intense, je me concentre sur la situation à gérer en priorité. Dieu seul sait comment la vie d’adulte (oui je suis une adulte maintenant, quelle tristesse) est pleine de moments intenses. Je dirais même que la vie d’adulte c’est des moments intenses auxquels on doit constamment s’adapter, et dès que tu es synchro avec l’intensité n du problème A, le problème B arrive en dansant le zanku avec une intensité n+2, et le cycle recommence jusqu’à jusqu’à.

zanku
Le problème B qui arrive en dansant le zanku, mais sans le charisme de Burna Boy

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